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Viva Brasil!

Viva Brasil!
  • Notre blog est consacré à la samba et au Brésil. Ce site a pour but de vous faire voyager , d'échapper au quotidien qui nous empêche de rêver. Aini nous allons vous montrez les différents aspects de la samba, de ses origines et de son évolution.
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7 mars 2005

Viva Brasil!

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Le brésil, tout le monde en parle mais qui le connaît vraiment ? On imagine des plages bleues à perte de vues, sable chaud, chaleur étouffante, corps bronzés et sensuels, chair tendre et juteuses des fruits exotiques, odeur de la mer et des embruns, sans oublier les accords ensorcelants et entraînants de la samba !

Oui, la samba ! Cette danse sensuelle, ce mouvement du corps entier, ce « collé-serré » très remuant et… érotique. A vous donner le vertige !!!

Et nous, on en a marre du froid, de la tristesse des gens, de la solitude ambiante, de l’agressivité des personnes…Alors voilà, on veut vous faire voyager, sourire, vous donner de la chaleur, remuer votre quotidien routinier, tout chambouler, enfin vivre !!!

Parce qu’on est tous d’accord la routine y’en a marre !!!

La meilleure façon de s’échapper, de s’envoler, c’est de danser ; et la samba elle est faite pour ça : danser et oublier.

D’ailleurs, la samba est un rythme plus qu’une musique. Elle a été inventée par les esclaves noires qui dansaient et chantaient sur ces accords pour oublier leur mauvaise condition de vie et goûter à la liberté du corps et de l’esprit…Un peu comme le blues mais avec une autre origine géographique.

Ne confondez surtout pas samba et salsa, la salsa est une danse cubaine qui se pratique en couple tandis que la samba se danse seule. Ce rythme endiablé vous emporte, on remue tout ce qu’on peut remuer. Véritable appel des sens, de quoi avoir envie de… boire ! Et oui, après tout ces efforts, la « Caïpirinha » (cocktail brésilien traditionnel à base de citron vert, sucre de cannes et d’eau de vie, la cachaça) vous rafraîchie d’une gorgée.

Et pour ceux ou celles qui ont l’estomac plus exigeant un bon plat, la « feijoada », préparé avec des haricots noirs, du bœuf séché, des saucisses fumés, de la langue, des oreilles et la queue de cochon accompagné de riz …et le tour est dansé !

Danser ! Qui dit danser dit aussi carnaval de Rio de Janeiro ! Imaginez-vous c’est le feu , c’est chaud, c’est le Brésil !!!

Des couleurs, de la musique, des gens souriants, des myriades de paillettes colorés, des corps dénudés. Fête païenne, fête sensuelle, fête de la vie !!! C’est sûr les puritains sont pas au rendez-vous mais en s’en fout, on laisse parler les gens et on préfère mille fois ça que de sauter sur place sur un fond assourdissant de techno qui vous abîme les oreilles, dans une salle enfermée et avec des gens saouls. Et oui ça existe !

Alors on préfère danser en plein air, se déguiser et laisser les corps danser. C’est peu être plus tribal mais le Carnaval de Rio est une fête connue dans le monde , unique en son genre et incomparable.

On rêve tous d’y aller…mais le rêve peut devenir réalité en prenant des cours de samba !

Afin de vous faire tout découvrir sur la Samba, nous allons tout d’abord vous faire un petit historique de cette danse, puis nous allons vous parler de ce qu’elle advient aujourd’hui. Ensuite nous allons vous entraîner au Carnaval de Rio et pour terminer nous allons découvrir tous les éléments périphériques à la samba ( costumes, accessoires…).

Les origines

La samba existe depuis longtemps au Brésil. D'abord musique issue des métissages rythmiques des esclaves noirs, elle s'est imposée comme un des principaux courants musicaux populaires du Brésil. Le mot "samba" possède d'ailleurs son origine africaine dans la langue Quimbundo où "semba" désigne un "coup de nombril" (le Quimbundo est une langue Bantoue amenée au Brésil par les esclaves venant de ce qui est maintenant l'Angola).

Une double mutation a produit la samba et ses courants actuels, par une mutation musicale et un glissement, ou plutôt, un éclatement géographique.

Dans un premier temps, les esclaves noir se regroupaient selon leurs ethnies d'origines, et jouaient lors de leurs fêtes ou dans le cadre de sociétés secrètes, souvent à caractère religieux. Les multiples formes rythmiques se sont progressivement transformées en raison de la séparation d'avec le continent des ancêtres, mais aussi sous la pression des mélanges et des déplacements de population d'esclaves, imposés par des maîtres soucieux de diviser les populations de mêmes origines pour mieux régner. La samba n'est que l'une des expressions rythmiques qui se sont propagées et développés à partir de cette époque.

Une des particularités de la samba est son impressionnante plasticité et sa vitalité.

Si certaines formes musicales que l'on rattache à la samba sont restées très fermement ancrées dans un univers sacré, comme l'afoxé, peu sensible aux influences extérieures, la plupart des grands types de samba ont bénéficié de fusions, de métissages, et d'acquisitions plus ou moins récentes, comme le montrent le samba-reggae ou le samba-funk par exemple. D'autres formes rythmiques comme la timbalada, la lambada sont aussi apparues en route, dans le creuset toujours chaud de la vie festive brésilienne.

La structure musicale actuelle de la samba batucada, dans ses grandes lignes, date des années 1920, où sa popularité grandit avec son introduction de plus en plus massive dans le carnaval.

carte

Samba et carnaval

La samba est devenue "la" musique du carnaval vers 1930. Jusque là, elle était interdite, car jugée trop obscène, brutale, violente. Les premières "écoles de samba" sont constituées de petits groupes de guère plus de 50 personnes qui défilent sans costumes, au son des percussions. Ces groupes, ou "blocos" rivalisent d'audace et d'imagination, le tout premier à se faire connaître étant "Deixa Falar", en 1928, dans le quartier de Rio de Janeiro appelé Estacio. Très vite ces défilés s'organisent et se transforment en compétitions. La première d'entre elles date de 1932 et voit la victoire de Mangueira. En 1935 les écoles sont officiellement enregistrées comme Gremio (cercle récréatif).

La samba se développe et se formalise dans le cadre de cette immense fête populaire, au travers de la partie rythmique, mélodique et au travers de la danse frénétique qui l'accompagne. Elle permet alors à toutes les couches de la population de s'exprimer et de se défouler.

Dans les années 1940 et 1950, l'identité de chacune des écoles de samba se construit, entre le choix de couleurs de reconnaissance et les choix musicaux : le mot école prend alors aussi son sens de doctrine, avec ses professeurs et leurs disciples... Les costumes ne sont toutefois encore constitués que d'uniformes. L'introduction de la sonorisation pour les chants en 1961, par Mangueira, donne une nouvelle dimension aux sambas à thème (samba de enredo). C'est d'une certaine façon l'âge d'or musical des écoles de samba.

Les années 1960-1970 sont au centre d'une "révolution plastique", avec la prise de participation des classes moyennes qui apportent de nouveaux courants esthétiques. Les écoles de samba travaillent leur visuel avec la contribution souvent spontanée d'artistes célèbres.

Les 20 années suivantes portent la marque de l'argent et de ses vicissitudes. En effet, le défilé des écoles du Groupe Spécial est l'enjeu non plus simplement de rivalités de quartier, mais aussi un enjeu économique entre écoles à travers de nombreuses retombées financières. Pour la ville de Rio de Janeiro, qui cherche à attirer un public conquis d'avance mais qui hésite encore à prendre son billet pour la "Cidade maravilha", il s'agit également d'un enjeu majeur. La samba s'enrichit quant à elle durant cette période de la pop-music, ou opère des retours aux sources vers le maracatu.

Les instruments de la samba

Les instruments suivants sont principalement les instruments utilisés en samba batucada :


L'apito (le sifflet à trois tons) donne le tempo, et indique les arrêts et les démarrages. De plus en plus de chefs de batterie utilisent maintenant des sifflets d'arbitre de sport, au son bien plus puissant et plus aigu.

apito



Les surdos donnent la pulsation de base. Ce sont des tambours profonds et larges, dont on frappe la peau du dessus avec une mailloche et la main, parfois avec deux mailloches, aussi appelées battes. Il existe au moins trois catégories de surdos, selon la hauteur de leur son (basse, medium, aigu) que l'on distingue souvent par leur position dans la partition (sur le premier temps, sur le second temps, autres).

surdo1



Les caixas (caisses claires) font le ciment du morceau. Un timbre (une résille ou de fines cordes métalliques en contact avec une peau) leur donnent ce son grésillant. Le timbre peut être placé sur la peau de frappe (dessus) pour les caixas traditionnelles, ou sous la peau de dessous pour les caisses claires de batteries type rock.

caixa1



Les chocalhos (aussi appelés rocards ou chapinhas) et les ganzes. Les chocalhos sont constitués de petits disques métalliques enfilés par groupes sur un cadre que l'on secoue pour les entrechoquer, tandis que les ganzes sont des cylindres contenant des graines.

ganze




Les repiniques sont un peu comme les caisses, plus profonds mais sans timbre.

repinique1



Les tamborims jouent les phrases rythmiques qui s'entrelacent et ponctuent le morceau. Ce sont des petits cylindres (leur diamètre n'excède pas une main) avec une seule peau très tendue, ce qui leur confère un son extrêmement aigu et clair.



Les agogos, petites cloches à deux, trois voire cinq tons pour la mélodie du morceau.

agogoagogo_dessin



Les cuicas imitent les cris des singes, et chantent en accompagnant les agogos. La cuica se compose d'un fût sur lequel un peau est tendue. Au milieu de la peau est fixée une fine tige que l'on frotte depuis d'intérieur de l'instrument avec une éponge humide, ce qui fait vibrer la peau. De l'autre main, il est possible de modifier la tension de la peau en appuyant dessus pour rendre le son plus ou moins aigu.
cuica


Le Carnaval est la traduction parfaite de l'esprit du peuple brésilien

Affichez un sourire, bougez vos pieds, balancez vos bras et faites briller vos yeux. Vous êtes au Carnaval de Rio.

carnaval


Un hommage à la joie, dont l'invitation est l'entrain. La plus grande manifestation populaire au monde. Un registre unique du mélange qui compose la culture brésilienne. C'est alors que chaque fêtard devient le personnage de sa propre pièce, de sa fantaisie, de sa musique.
Ainsi se déroule tous les ans le Carnaval. Incomparable.


Sur la passerelle, un spectacle de costumes, couleurs et allégories qui défilent balancées par un mélange rythmique entraînant, créé á partir d'influences africaines. Le cœur est plein d'entrain, d'émerveillement, de passion.
Accompagner une Ecole de samba, c'est vivre le Carnaval en protagoniste.

carnabre

C'est s'agiter, chanter les paroles de la samba, encourager les Ecoles et vibrer avec elles. Pendant une heure et vingt minutes, chaque Ecole montre la beauté de la créativité des artisans locaux, qui apparaît en toute force, éclat et mouvement. Ce rêve, fruit du dur labeur de chaque communauté, est construit le long de l'année. Des équipes de travail sont organisées et dans les immenses hangars du centre ville, tous s'activent.
C'est ainsi que les Ecoles font leur Carnaval. Pour celui qui y participe, c'est presque une religion. Le rite de la joie carnavalesque enchante le monde tous les ans.

carnavald

A Rio, le carnaval dure trois jours : du dimanche au Mardi gras. Il attire une foule considérable et bénéficie d'une réputation exceptionnelle dans le monde entier.

D'origine portugaise et hérité de l'entrudo, célébration qui s'ouvrait le samedi gras pour se terminer le mercredi des Cendres, le carnaval de Rio naquit au XIXème siècle : il fallut cependant attendre l'abolition de l'esclavage en 1888, et surtout les années 1930, pour qu'il devienne un divertissement populaire. Il est aujourd'hui un véritable symbole de l'identité brésilienne.

Pendant trois jours et trois nuits, on fait la fête, les écoles de samba défilent dans les rues et on oublie tout... même de manger et de dormir !

Les pauvres gens des bidonvilles aussi s'habillent de somptueux costumes multicolores.

defile

Le carnaval, c'est un peu la revanche des habitants des favelas car ce jour-là, tout le monde peut être le roi de la fête.

Conclusion

Ca c’était le plat principal, il y a maintenant le dessert ! Ah ! le dessert ! Un dessert aux goûts et aux couleurs du Brésil…devinez, devinez ! Les enchères sont ouvertes ! Une belle fille, un beau garçon, un collier de fleurs aromatisé à la vanille, du sable…non rien de tout ça, calmez-vous, ça arrive ! Alors le dessert est : la possibilité de s’échapper de la réalité, de se retrouver au Brésil maintenant à l’instant. La recette, de l’imagination. Pour ceux qui ne sont jamais allés au Brésil pas de panique. On prépare le terrain mais il faut écouter et danser la samba en vous laissant emporter, rien que ça et vous y êtes déjà !

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